"Rayon eau"Construction écologique et projets de Vincent et Lydiane, Mexique 2012

Publié le par Et si on s'envoyait en l'Ere

 

Le filtre à eau de sable

Ce filtre à pour objectif de potabilier l’eau par son passage lent dans des couches de sables et de gravier qui retiennent les bactéries et les impuretés.

L’eau à potabiliser est stockée dans le premier récipient. Un robinet permet de controler le flux d’eau qui entre dans le second récipient qui forme le corps du filtre. Celui-ci est constitué d’une couche de sable d’une soixantaine de centimètre d’épaisseur, en dessous de laquelle se trouve une couche de gravier de quelques centimètres. Une pierre plate évite à l’eau entrante de creuser un trou dans la couche de sable. Un tuyau percé est placé dans la couche de gravier et permet à l’eau filtrée de couler dans le troisième récipient de stockage.

 Le filtre doit toujours etre humide ; pour respecter cette condition le récipient est rempli de sable de manière à permettre un surplus d’eau dans la bassine ; de plus les recipient de stockage sont situés de manière à maintenir le niveau d’eau dans le filtre.

Pour etre operationnel, le filtre doit “maturer”, c’est à dire qu’il doit filtrer de l’eau pendant trois semaines avant que celle-ci soit analysée et utilisée. Afin de maintenir le filtre efficace, il faut changer de temps en temps les premiers centimètres de sable.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Le filtre d’eau grise

 

Ce filtre permet de traiter le eaux grises de manière naturelle, par l’utilisation de plantes et de bactéries associées (phytoépuration).

L’eau sortant de la cuisine et/ou de la salle de bain passe premièrement dans un filtre à savon ; celui-ci est constitué d’une boîte séparée en deux par une cloison qui descend jusqu’à la moitié de la hauteur. Cette cloison forme une barrière aux savons et graisses qui surnagent et ne peuvent donc pas passer dan le filtre. Il faut nettoyer le filtre à savon périodiquement pour maintenir son efficacité. L’eau qui en ressort est déversée dans un réservoir lui même connecté au filtre de plantes. Un robinet permet de réguler le flux d’eau passnt du réservoir qu filtre ( qfin d’éviter son inondation comme son assèchement). Le filtre est constitué d’une couche de gravier recouverte d’une couche de sable dans lequelle poussent des plqntes d’eau (papyrus...). Le filtre est toujour humide mqis l’eau ne forme pas de couche à la surface, ell s’yécoule lentement et y est filtrée par laction conjointe des bactéries et des plantes. L’eau est ensuite déversée dans un récipient de stockage ; un grillage empêche les particules de sables de passer dan l’eau filtrée déjà mise en réserve. Un robinet permet de faire couler de l’eau filtrée du récipient vers un système d’arrosage.

 

 

 

 

La citerne de récupération d’eau de pluie en ferrociment

Au chiapas, on compte 8 mois de pluie et 4 mois secs. Pouvoir stocker l’eau de pluie en auqntité suffisante permet de “joindre les deux bouts”. En sachant que l’eau de ville n’est pas potable au Mexique et qu’à la campagne ou en montagne tous les villages ne sont pas équipés de canalisation d’eau, les gens sont habitué à capter l’eau de pluie par les toitures dans des réservoirs en parpaings de 3 ou 4 m3.

L’idée des citernes en ferrociment, c’est que leur forme cylindrique leur confère leur force, le poids de l’eau se réparti de manière homogène sur toute la paroi. Cela permet, pour des volumes d’eau assez conséquents, de réduire les quantités de matériaux nécessaires et donc les coûts de construction. En exemple on peut présenter les chiffres suivants : Une citerne cylindrique en ferrociment de 2,50 m de haut et 3,30 m de diamètre peut stocker 18000 l d’eau et coûte 8000 pesos mexicains soit 500 € d’investissement. Le même volume pour une citerne cubique nécessite dix fois plus de matériaux pour contenir les forces de l’eau.

Quelques mots sur la technique de ferrociment : basiquement on enroule 10 m de tréillis soudé recouvert de grillage pour obtenir une cage cylindrique de 2,50 m de diamètre. Sur cette structure, à l’extérieur, on plaque des planches de coffrage verticalement et de l’intérieur on projette plusieurs passes d’enduit au ciment juqu’à recouvrir la tructure métallique d’une épaisseur de 5 cm; ce sera la paroi de la citerne. Finalement on coule une dalle de béton au fond et un couvercle de béton au desus. Le ferrociment à l’avantage d’être accessible techniquement aux populations.

 

 

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